Prénom / Nom :
Au pays de Rohan, elle reçut le nom d'Awarawyn de son père, mais les gens de Bree lui préfèrent le surnom de lame écarlate de par son implacable volonté de mettre fin à la vie de tous ceux qui corrompent l'âme des peuples libres.
Âge: 22 ans
Métier : Awarawyn a reçu de son père, combatant de carrière, la formation millitaire de base, bien que l'entrainement poussé qu'elle a subi était souvent mal vu des autres de par son sexe. Mais là ou elle a véritablement trouvé sa vocation, c'est lors du voyage depuis le Rohan jusqu'au pays de Bree durant lequel elle dut prendre la tête de l'éored messager à la place de son père que la folie guettait. Elle a de ce fait gagné des compétences de meneuse d'homme, recevant de ses compagnon le titre de "Thane" de l'éored messager. Bien que son intention soit de remettre ce titre à celui qui le méritera, elle reste prète à mener ceux qui lui font confiance.
Aptitudes : Awarawyn, malgré son jeune âge, sait au moins se battre. Si elle n'a jamais trouvé l'intéret de ses soeurs pour les lettres ( elle ne sait d'ailleurs pas lire), elle a cependant acqui auprès d'artisans des compétences dans le travail du bois et du métal.
Tempérament : Awarawyn est dans l'ensemble calme, manque parfois d'humour lorsqu'elle trouve que la situation ne s'y prète pas, et arrive toujours à ce qu'elle veut, quel que soit le moyen utilisé. Elle manque de ce fait de flexibilité quand il s'agit de comprendre les désirs cachés des autres, ce qui ne l'empèche pas de par son courage et sa verve au combat de représenter un leader correct pour ceux qui acceptent de suivre ses ordres.
Apparence : Ces cheveux blonds mi-longs, ses yeux bleu-verts, Awarawyn porte haut et fort les caractères de sa nation, portrait de sa mère dans sa jeunesse. Bien que de premier abord son physique puisse paraître fragile, il n'en est rien. Son armure imposante dont elle ne se sépare que rarement cache en réalité une musculature finement taillée, et travaillée pour lui donner toute la force nécessaire au maniement de l'épée, tout en ne limitant pas ses mouvements.
Psychologie : Ce qui a fait d'Awarawyn ce qu'elle est, c'est le tiraillement constant qu'elle a enfui en elle entre sa volonté de venger ses parents et celle de guider ses soeurs en sécurité. On peut dire que le catalyseur de cet état d'esprit est à la fois la mort de sa mère, l'attaque par les hommes du nord et la folie croissante de son père. Mais elle garde au fond d'elle une joie de vivre qu'elle ne laisse entrevoir qu'aux personnes très proches et dans les moments ou elle peut se relacher.
Résumé du BG :
« Tenez la ligne! Ne faiblissez pas! »
Le vent frappait violemment les boucliers, faisant reculer pas à pas les quelques combattants qui avaient réussi à s'extirper de la torpeur dans laquelle le froid avait plongé l'Eored messager. La veille, Awarawyn avait reçu des nouvelles des plus inquiétantes.
Wulfentryth, éclaireuse de l'Eored, était revenue précipitamment, signe que la situation avait gagné un nouveau niveau d'intensité et de gravité, l'éclaireuse préférant la compagnie des animaux à celle des humains:
« Les orcs resserrent leur étaux. Il faut faire un détour par le sud, sans quoi ils finiront par tomber sur nos traces. Trop nombreux pour risquer un assaut frontal, ils nous décimeraient. »
Awarawyn regarda les cartes qu'elle avait étendues sur le sol de sa tente. Partir vers le sud pouvait paraitre judicieux dans l'absolu, mais les cartes pour cette région étaient imprécises, et les dangers bien pires que ceux représentés par les orcs. Au moins, L'une de ses sœurs, Marawyn, aurait tout le loisir de dessiner de nouvelles cartes. Mais l'état de son père l'inquiétait profondément, au point qu'elle décida finalement de reporter la décision à plus tard, après son tour de garde. Elle revêtit donc son énorme cape en peau de loup, et sortit dans le froid. Comme de coutume, elle fit le tour de toute les tentes pour jauger le moral des troupes, ainsi que des postes d'observation pour apporter un peu de bouillon et réveiller ceux qui sombraient. Tous commencaient à se plaindre du manque de nourriture, du froid, des blessures que le chemin leur avait imposés... Awara donna des ordres pour que le nécessaire soit fait, mais les resssources à sa disposition devenaient dangereusement restreinte pour combler tout le monde. Elle termina alors son tour par la grande tente, celle du Thane, son père. Lorsqu'elle entra, elle remarqua immédiatement son absence. Ses deux soeurs étaient chacune assises, l'une travaillant sur ses cartes à la lueur d'une bougie, l'autre écrasant négligeament des herbes séchées dans un bol à l'aide d'un pilon. Un silence tendu règnait alors qu'aucune des deux soeurs n'avait tourné le visage. Awara voulu briser la glace:
« Il est encore parti »
Seyrrahwyn déposa son bol, soupira et répondit:
« Père ne nous reconnait même plus. Il ne parle que de toi, et encore, par moment il ne te distingue plus. Il te nomme même fils, ou Thane lorsqu'il oublie qui il est aussi. Et sa blessure continue à le faire souffrir. Dans ses moments de lucidité, oh combien rares, il parle d'ombres qui l'entourent, le possèdent. Je ne crois pas qu'il survivrait longtemps si ce voyage se poursuivait indéfiniment. Combien de temps nous reste-t-il avant d'arriver à Bree? »
Awarawyn se prépara à répondre quand Marawyn l'interrompit, sans même lever le nez de ses cartes:
« Au vu de la situation, et en comptant notre vitesse de progression jusqu'ici, deux semaines au moins, trois plus que probablement. »
Elle traça du bout du doigt un trait sur sa carte, le mesurant ensuite à l'aide d'un compas comme pour vérifier la véracité de ses dires. Elle tira alors un fusain pour corriger certains détails. Au bout de quelques instants, elle repris, levant enfin le nez de ses parchemins, laissant paraitre ses traits emprunts de lassitude et de fatigue:
« Six à sept si tu envisage vraiment de bifurquer vers le sud. Wulfentryth m'a expliqué la situation. »
Elle posa alors ses yeux interrogateurs sur sa sœur ainée, en attente d'une réponse quelconque. Celle-ci ne vint pas tant Awarawyn était atterée par toutes les mauvaises nouvelles qu'elle venait d'entendre. Elle s'affala sur une peau de bête, laissant une larme couler le long de sa joue. Elle n'avait jamais demandé tout cela. Elle aurait tant aimé vivre comme toutes les autres filles, se battre pour la fougue, rechercher le désir. Mais tout celà, elle l'avait écarté dés que son père avait fait preuve de faiblesse. Elle avait peu à peu pris sa place au sein de l'Eored, au point que tout le monde l'appelait Thane, maintenant. Mais elle n'était pas Thane, elle était la fille du Thane, et toute la pression que cette tâche lui avait imposée la dépassait peu à peu. Son visage était marqué par le sérieux, et de ses vingt-trois ans, on en aurait cru vingt-huit. Elle se devait d'être forte sans arret, mener sans faillir, diriger sans dominer mais en faisant preuve de fermeté. Mais là, c'en était trop. Sa carapace c'était fissurée, et elle s'accorda quelques instants, le coeur à nu. Mais alors qu'elle sombrait peu à peu dans cet état, le pavillon s'ouvrit à la volée. Une grande fille, de peu plus jeune qu'Awarawyn, probablement dans les vingt ans, entra, s'arrètant devant le Thane remplaçant.
« Et bien, fillette, c'est comme ça que tu fais des réunions millitaires maintenant? Ça n'a jamais été la joie avec toi, mais alors là, c'est carrément déprimant. Carrément oui! ». ethelsteel se tenait là, le poing sur la hanche, un air de défi perçant de ses yeux malicieux. Awarawyn, s'essuyant les joues, sourit à son tour. Elle se releva d'un bond, et répondit, sur un ton ironique:
« Et bien, depuis quand parle-t-on ainsi à son supérieur? Et sans son accord en plus! Tu serait bonne pour aller éplucher les patates si au moins on en avait! »
Elle serra alors son second dans ses bras, manière tacite de la remercier de lui avoir porté secours et d'être là quand le besoin s'en fait sentir. Resserrant sa cape, elle jeta un regard chaleureux à ses soeurs en disant:
« Désolé Mara, mais les cartes du sud devront attendre. Préparez plutôt vos armes, demain nous passerons en force! ». Ceci fait, elle Demanda à Ethelsteel de prévenir tous ceux qui savaient se battre que le lendemain à l'aube, il y aurait un entrainement à la lance et au bouclier.
Seuls quelques uns arrivaient tout de même à tenir bon. Awarawyn faisait des allers et retours entre les différents combattants, redressant leur lance de la pointe de son épée, frappant viollement les boucliers pour tester leur résistance, hurlant sans arrêt des paroles d'encouragement. L'entrainement dura plus d'une heure, mais au final, nul n'était fatigué. Au contraire, ils se sentaient pleinement réveillés, prets à subir ce que la journée leur réservait. Awarawyn rassembla les principaux leaders millitaires du groupe pour préparer le combat. La réunion ne dura que peu de temps, mais chacun savait ce qu'il avait à faire. Ils s'engagèrent alors sur la route, ne laissant qu'une petite garde au camp.
[...]
Comment avez vous connu l'Eored?
Je suis la présidente officielle du fan club secret de Takoda, Silfried et de la famille Darkarwen, alors je les suivraaaitttt au bouuuttt du moonnndeeee!
(Je suis un ancien de l'éored exilé, Jainawyn pour les intimes! XD)
Dim 18 Déc - 14:15
